« Le Dernier jour… » – chapitre XXVI : le raisonnement analytique

Le Dernier jour d'un condamné

Chapitre pathétique :

Il ne reste que quelques heures avant l’exécution, et le narrateur exprime sa tristesse, son désarroi et sa détresse. Il essaye de les communiquer à son lecteur pour susciter sa compassion. Le narrateur est triste parce que :

a- Son corps ne sera pas enterré entier : il sera le jouet des étudiants en médecine ; ainsi est-il puni même après sa mort.

b- Les responsables zélés vont l’exécuter pour montrer qu’ils font bien leur travail.

c- Il a la nostalgie des moments heureux passés avec sa famille.

d- Personne ne pourra s’occuper de sa petite fille de la même façon qu’il le fait lui.

e- Sa fille risque, à sa majorité, de tomber dans la délinquance, dans la déchéance.

f- Il refuse de mourir ; il a peur de la mort.

Chapitre polémique :

V. Hugo s’attaque à la société qui est cruelle, inhumaine et criminelle. Cruelle parce qu’elle autorise la défiguration du cadavre. Inhumaine parce qu’elle a détruit sa famille. Criminelle, car en l’exécutant, la société a commis un parricide. Là, Hugo met en parallèle le crime commis par le personnage -l’homicide– avec la peine de mort qu’il considère comme un parricide: la société a détruit une famille, les enfants du condamné risquent la déchéance. La société a finalement perdu son pari.

Stratégie argumentative : le raisonnement analytique.

Plan adopté :

1/ Description du phénomène, du fait (ils vont le tuer et le disséquer).

2/ Analyse :

a- Causes (ils vont le tuer pour montrer leur puissance, pour donner l’exemple).

b- Conséquences (la vie de sa famille va être bouleversée).

c- Solutions (il propose de ne pas le tuer car il a besoin de vivre pour sa famille).

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