« Candide », Chap XVI – Réponse au mythe du bon sauvage ?

Candide

Situation du passage : Candide a tué le révérend père provincial et il est obligé de s’enfuir avec l’aide de Cacambo, son nouveau compagnon avisé.

Les Oreillons sont-ils vraiment sauvages ?

Indices de primitivité

Indices de civilisation

  • absence de routes
  • la nudité
  • la bestialité (la zoophilie)
  • outils rudimentaires
  • instincts prédominants
  • absence de foi et de loi
  • l’anthropophagie (le cannibalisme)
  • une pensée logique (compréhension d’un discours complexe : tirade de Cacambo)
  • un langage
  • une politique étrangère (avec Los Padres)
  • un territoire (une armée gardant ce territoire)
  • une justice et des lois
  • une société hiérarchisée
  • une culture

Analyse du passage, 2ème version :

Cacambo est le nouveau compagnon de Candide. Il est aussi beau parleur que Pangloss, mais ses paroles sont utiles et sensées. Pangloss a sauvé Candide de l’ignorance, son enseignement toutefois  n’a pas aidé l’élève dans sa quête, ni dans sa vie pratique. Cacambo a sauvé Candide dans des situations dangereuses ; son enseignement n’est pas direct et l’élève apprend la vie à partir d’expériences pratiques et de leçons concrètes.

Ce chapitre est également intéressant par la confrontation de deux croyances : la religion chrétienne et les croyances primitives. On apprend que ce peuple primitif (les Oreillons) n’est pas dénué de raison et de civilisation, comme le prétendent les conquérants. La tribu adopte des lois pour vivre en communauté, protège ses frontières, a des usages civilisés, mais ne mange que ses ennemis(les Jésuites) qui cherchent à l’éloigner de la vraie nature.

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