J’avais l’habitude de me réfugier sur un banc, dans un parc pour rédiger mon travail. Ce jour-là, je venais de m’asseoir sur mon banc quand un vieux clochard arriva. Non, pas si vieux qu’il en avait l’air. Mais quand on est pauvre ou au chômage on fait plus vieux que son âge.

Il portait un pardessus élimé, grand comme des ailes de vampire et de grosses chaussures de clown. Il me réclama une pièce et je la lui donnai. Puis il s’assit vite sur le banc qui était en face du mien. Je ne rédigeais pas mon journal. J’étais en train de transpirer sur ce fameux exposé que je devais présenter vendredi. Mais bientôt je me levai. A cause de l’odeur. Ce pauvre bougre puait tellement que les pigeons eux-mêmes l’évitaient.

Je me retournai et je vis une fille arriver. Quinze ans, blonde, propre et souriante comme une publicité. Elle respirait le bonheur, la santé. On croirait qu’elle se déplaçait sur un écran de cinéma. L’air confiant, elle était sûre de ses pas. C’était sûrement une élève de mon lycée !

                   Christian GRENIER, La Fille du 3ème B, Rageot Éditeur, 1995

I/ Complétez le tableau suivant :

Qui écrit ?	Où ?	Édition	Quand ?

II/ Répondez à partir du texte :

a- Qui raconte ?

b- A propos de qui ?

c- Quand se passent les événements ?

d- Où se passe l’action ?

III/ Vous direz que ce texte est :

a- un roman

b- une biographie

c- une autobiographie

d- un conte

IV/ Le narrateur décrit ; complétez le tableau :

	1er portrait	2ème portrait
Sujet décrit
Type de portrait
Éléments décrits
Ordre de la description
Impression dégagée

V/ Et à propos des temps des verbes !

a- Quand est-ce que le narrateur emploie-t-il l’imparfait ?

b- Quand est-ce que le narrateur emploie-t-il le passé simple ?

VI/ Repérez deux phrases employant la comparaison. Expriment-elles le même degré de comparaison ?

VII/ « Il portait un pardessus élimé.»                                                                

L’adjectif en gras signifie-t-il :

a- démodé ?

b- usé ?

c- sale ?

VIII/ Proposez un titre au texte.