Lexique de la santé (de Hauchecorne)

La Ficelle

Et si on jouait au médecin et à l’infirmière !

Quel médecin ou praticien devrait consulter le personnage principal de La Ficelle, et quel traitement ou médicament il lui prescrirait ?

Posez-vous ces questions, imprégnez-vous de ces remarques avant de compléter le tableau :

  État de santé de Hauchecorne    À que praticien s’adresser ?
– Hauchecorne souffrait de rhumatismes.
– Il était courbé en deux par ses douleurs.
– Il se leva, et plus courbé encore que le matin, il se mit en route.
– Les premiers pas étaient particulièrement difficiles.
– Le bonhomme suffoquait.
– Il se fâchait, s’exaspérant, enfiévré.
– Il en fut malade toute la nuit.
– Le paysan resta suffoqué.
– Il rentra chez lui, honteux et indigné, étranglé par la colère, par la confusion.
– Il s’épuisait en efforts inutiles.
– Il dépérissait à vue d’œil.
– Son esprit, atteint à fond, s’affaiblissait.
– Il s’alita.
– Il mourut dans le délire de l’agonie.  
-l’O.R.L. (Oto-Rhino- Laryngologiste)
-le pneumologue
-l’ostéopathe
-le rhumatologue
-le psychiatre
-le médecin nutritionniste
-le chirurgien orthopédique
-le kinésithérapeute
-le médecin généraliste      

Activités orales : jeu de rôles

Consigne : Faites parler les personnages sur les thèmes suivants : la consultation, l’ordonnance, les médicaments.

Personnages : Hauchecorne + médecin + pharmacien.

Omayma S. (TCs1)

À cette époque de l’année, les arbres commencent à changer de couleurs, le ciel à s’assombrir. Et déjà, les symptômes grippaux font leur apparition. La salle de l’unique pharmacie du village est encombrée comme d’habitude.

– Doucement, messieurs dames, veuillez patienter ! Il y en aura pour tout le monde ! , déclare le pharmacien afin de calmer ses clients pressés.

– S’il vous plait, docteur, pouvez-vous me donner ce traitement ? 

– Tout de suite, monsieur Hauchecorne… Mais ce médicament se donne uniquement sous prescription médicale ! remarque le pharmacien et s’apercevant des yeux ahuris du vieux, il se tait.

– Excusez ma curiosité, mais ces comprimés que vous demandez sont un traitement, d’un point de vue psychiatrique, dangereux , interrompt le client suivant qui n’est autre que le nouveau psychiatre de Goderville.

– Selon vous, cela peut être un traitement lourd, mais pour moi, c’est ma seule issue de secours ! marmonne Hauchecorne.

– Et quel genre de traumatisme fait que l’on perde espoir ? demande le nouvel arrivant.

– J’en ai marre de raconter en vain mon histoire à tout le monde. Même mes proches n’y croient pas. Croirez-vous à mon aventure, vous qui ne me connaissez pas ? 

– Alors là, je m’inquiète encore plus de votre affaire, et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais bien vous accueillir dans mon modeste cabinet pour qu’on puisse bien discuter. 

Enfin quelqu’un qui est prêt à écouter l’histoire de la ficelle !

Fatima Zahra K. (TCs1)

Dans le village, il n’y avait qu’un seul médecin ; les paysans de Bréauté ne se souciaient même pas de leurs maladies puisqu’elles faisaient partie d’eux.

Hauchecorne suivait le traitement contre le rhumatisme prescrit par ce médecin.

Le médecin : Salut maître Hauchecorne. Comment allez-vous aujourd’hui ? Avez-vous pris le médicament que je vous ai donné ?

Hauchecorne : Mais, docteur, je ne sais pas où me le procurer ?

Le médecin : Il y a une pharmacie près d’ici. Mais dites-moi ! Vous souvenez-vous du nom de ce médicament ? Répétez après moi : CELEBREX … CELEBREX …

Hauchecorne : Oui oui, CELEBREX. Merci docteur !

À la pharmacie.

Hauchecorne : Bonjour monsieur. Est-ce que je peux trouver un médicament qui a pour nom GERBLEX ?

Le pharmacien : Bien sûr ! Prenez maître Hauchecorne !

Le vieux s’était trompé de médicament, ce qui a contribué à aggraver sa tension et son intolérance aux choses les plus simples ; et la combinaison de tout cela avait conduit à sa mort.

Aya J. (TCs2)

Dans le cabinet du médecin.

Médecin : Bonjour, maître Hauchecorne, comment va la santé aujourd’hui ?

Maitre Hauchecorne : Aie aie aie ! Ne m’en parlez pas, docteur ! Mes articulations ne vont pas bien ! Mais pas seulement ! J’ai quelque chose d’autre que je n’arrive pas à exprimer !

Médecin : C’est quoi ? Décrivez-moi exactement ce que vous ressentez pour que je puisse vous dire mon diagnostic.

Maitre Hauchecorne : Eh bien, ces derniers temps, surtout depuis l’affaire de la ficelle, j’ai eu beaucoup de pensées confuses et ma capacité de concentration s’est affaiblie. Je ressens une anxiété et une culpabilité excessive. L’insomnie et une fatigue intense me font parfois délirer. Ce ne sont pas des menteries, ce que je vous dis, docteur !

Médecin : Je vous crois, maitre ! Je ne suis pas un manant, moi ! Tout d’abord, vous souffrez d’ostéoporose en vieillissant, et c’est normal ! En ce qui concerne vos articulations, vous souffrez d’arthrite. Je vous conseille deux tasses de thé vert par jour. Évitez la viande grasse de maître Jourdain. Pour retrouver votre vigueur, appliquez de l’ortie sur l’articulation douloureuse (l’ortie = l’horriga en arabe marocain). N’oubliez pas de prendre de la vitamine C et D ainsi que des anti-inflammatoires. En une ou deux semaines, vous pouvez retourner aux champs, je vous le garantis !

Maitre Hauchecorne : Que Dieu vous entende, docteur ! Et pour les autres symptômes ?

Médecin : Ah ! Là, j’y peux rien ! Moi, je soigne les maux physiques. Ces symptômes sont liés à ton mental. Vous devriez consulter pour une psychothérapie.

Maitre Hauchecorne : Merci beaucoup, docteur. Combien je vous dois ?

Hanane B. et Nohaila B. (TCs2)

Mr Hauchecorne est chez le médecin généraliste pour vérifier son état de santé. Il est tombé malade et il est obsédé par sa ficelle alors que les paysans le soupçonnent d’avoir ramassé le portefeuille.

Le médecin : Bonjour maitre Hauchecorne, quelle est la raison de votre venue cette fois-ci ?

Hauchecorne : Je ressens des douleurs dans ma tête, des nausées et j’ai de la fièvre ! Je souffre aussi d’insomnie et j’entends des voix dans ma tête qui me disent : « La ficelle … La ficelle ! Vieux malin, va ! » Je ne sais pas d’où viennent ces voix. Aidez-moi, docteur ?

Le médecin : Waouh ! Mais je suis là pour ça ! Allongez-vous ici !

Hauchecorne (tout en s’étalant sur la table d’examen: Allez ! Examinez-moi, s’il vous plait !

Le médecin (après l’avoir tâté dans différentes parties du corps: Vous ne souffrez d’aucune maladie physique, si ce n’est vos rhumatismes ! Vous avez la santé d’un jeune grâce aux travaux des champs et la nourriture de maitre Jourdain !

Hauchecorne : Mais, docteur, moi je ne me sens pas bien !

Le médecin : Maitre Hauchecorne, tout ce que je peux faire, c’est vous prescrire des médicaments contre la fièvre et les maux de tête, et des sédatifs pour vous apaiser et vous relaxer. Quant aux voix dans votre tête, c’est l’affaire de votre psy. En avez-vous un ?

Hauchecorne : Bien sûr, je ne suis pas un manant comme l’autre !

Quelques jours plus tard, ne constatant aucune amélioration ni signe de guérison, Hauchecorne prend rendez-vous chez son ami psychiatre. Celui-ci l’attendait dans son cabinet.

Hauchecorne : Bonjour, mon ami. Il y a belle lurette qu’on ne s’est pas vus !

Le psy : Bienvenue, cher vieil ami. Alors, qu’est-ce qui vous préoccupe ?

Hauchecorne : Je souffre de quelque chose d’indicible ! Mon généraliste m’a conseillé de vous voir !

Le psy : Ah ! Je comprends. Décrivez-moi ce que vous ressentez, on verra bien !

Hauchecorne : J’ai des idées noires … Je manque d’énergie, à tel point que j’ai du mal à me concentrer et à me souvenir des choses ou des faits. Mes pensées sont confuses. Je ne ressens plus le besoin de dormir, ni de m’alimenter…

Le psy : Il vous est arrivé quelque chose récemment ?

Hauchecorne : Oui, mon ami. Ils m’ont accusé d’avoir ramassé un portefeuille et de l’avoir rendu par mon complice. Cette accusation est avancée par maitre Malandain, le bourrelier. Vous le connaissez, ce manant qui lance des rumeurs sur tout et rien ! Il m’a vu ramasser une ficelle, mais au maire, il lui a dit une menterie qu’il a bien ficelée. Et c’est ainsi que s’est répandue la rumeur. Maintenant, tout le monde se moque de moi !

Le psy : Que c’est triste ce que vous traversez, vieil ami ! Je vois que vous êtes au second stade d’un trouble bipolaire. Je vous conseille de ne pas penser à des choses négatives. Soyez positif ! Je vous prescris des médicaments qui vont vous détendre et vous aider à dormir. Je crois que c’est le manque de sommeil et le stress qui ont favorisé ces troubles. Nous resterons en contact et je vous aiderai à surmonter cette crise !

Hauchecorne : Merci beaucoup, docteur pour votre soutien.

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