Ce cours a été dispensé devant mes élèves, en présence de l’inspecteur et des collègues. Retrouvez ici la fiche pédagogique réalisée et le texte produit en commun avec les élèves.

FICHE PÉDAGOGIQUE DE LA SÉANCE

Date : Mercredi, 9 Mars 2022.

Niveau : Tronc Commun Sciences 2.

Activité : Production orale / écrite.  

Durée : 1h.                                                  

Compétence visée par le module : Reconnaitre le genre fantastique, sa structure formelle, ses procédés discursifs.

Objectif général visé par la séquence : Repérer l’incipit et ses procédés d’écriture.

Objectif spécifique : Réécrire l’incipit de « La Ficelle » en incipit fantastique.     

Pré–requis : avoir compris l’écriture réaliste + avoir assimilé les procédés d’avertissement, de

transgression, d’intrusion + avoir maitrisé l’emploi de l’antithèse.

Mise en situation :

• Rappel de l’acquis sur le Réalisme.
• Un court rappel de l’intrigue de La Ficelle étudiée au 1^er semestre.
• Présentation de l’objectif de la séance + passation de la consigne de réécriture et de la structure à adopter.

Réflexion / Interaction :

• Répartition des groupes selon la structure annoncée + Période de 15 à 20 minutes pour la recherche des idées et de composition libre.
• Action de l’enseignant : circuler parmi les groupes pour expliciter, organiser, proposer.

Mise en commun :

• Réflexion collective sur le travail de chaque groupe + Affinement des productions.

Évaluation :

• Repérage dans la production finale des procédés d’écriture d’un incipit fantastique (le cadre réel, les avertissements, la transgression + insertion de l’antithèse).

Prolongement :

• Lecture d’autres incipits fantastiques pour retrouver ces procédés.

Structure à adopter :

1) Des faits quotidiens – un décor ordinaire – et de manière insidieuse des événements insolites.

2) Des avertissements qui signalent au personnage qu’il ne doit pas aller au-delà, d’oublier ce qu’il projette.

3) La transgression (le personnage est allé outre ces avertissements).

Rédaction commune :

C’était vendredi, la fin du jour de marché. Blackorne se dirigeait vers sa maison. Il prit un chemin sombre, que les paysans de Démonville évitaient.

Ce jour-là, il y avait tempête et pourtant, la lune brillait. Blackorne cheminait calmement sous l’orage, car il se croyait protégé par son talisman, offert par le prêtre du village.

Arrivé près de l’antre de Malandain, Blackorne frissonna et ses cheveux se hérissèrent. Au même moment, les corbeaux de Malandain croassèrent. Le vieux, qui était trouillard de nature, perdit l’équilibre mais il essaya de marcher droit devant le regard terrible de son ennemi qui se tenait sur le seuil de son atelier.

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