« La Boîte… » – Chapitre X, la spiritualité du narrateur-personnage

La Boîte à merveilles

On constate que depuis le départ du père, le narrateur penche vers la religion, et vers sa facette cachée, la superstition (le charlatanisme). Ceci rejoint ce que dit l’adage populaire : seul le pauvre sent la présence des forces obscures.

Séfrioui, ethnographe, rapporte ici la scène de Sidi El Arafi, un voyant et savant qui sent les « peines » de ses clients. La visée, certainement, est de présenter un aspect de la culture marocaine : les gens croient en la capacité des voyants, des fqihs de guérir les maux et les peines. Toutefois Sidi el Arafi demeure un fervent croyant car son charlatanisme ne vise pas à duper le client, mais à le rassurer et à lui redonner foi et confiance en Dieu.

Religion et spiritisme se confondent ainsi pour aboutir à une spiritualité propre au monde musulman, et c’est ce qui caractérise la ville de Fès de Séfrioui.

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