Étude du chapitre VIII
1/ Récit enchâssé (récit dans le récit) : deux histoires s’imbriquent, celle de Candide et celle de Cunégonde. Les mésaventures de l’une continuent celles de l’autre.
2/ Situation de la femme au XVIIIème siècle :Voltaire, philosophe des Lumières, traite ici du thème des violences faites aux femmes.
Violences physiques : « le soldat coupe la baronne en morceaux » / « il viole Cunégonde » / « lui donne un coup de couteau dans le flanc » / etc.
Violences morales : le soldat viole Cunégonde + le capitaine la fait femme de chambre et objet sexuel + etc.
3/ Critique de l’armée : les soldats sont violents envers les civils innocents. Ils n’ont aucun respect pour la propriété privée, ni pour les prisonniers de guerre.
4/ Critique des religieux : ils n’ont aucun respect pour les dogmes de la religion. L’Inquisiteur commet le péché le jour du Seigneur (le dimanche) ; le Juif s’adonne à la débauche le jour du Sabbat (le samedi) ; l’Inquisiteur détourne l’autodafé pour son intérêt personnel (la cérémonie grave est devenue un spectacle : « inviter », « placer », « rafraîchissements »).
5/ Transformation sociale et morale du personnage : Cunégonde, de princesse, est devenue courtisane ; de naïve, elle commence à remettre en cause ce que Pangloss lui a appris.
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