« Antigone » – approche du paratexte

Antigone

Contexte de l’œuvre :

A/ Histoire : La France était occupée par les Nazis et le peuple résistait par l’écriture, par les grèves et les revendications, par les armes. Les Nazis répondaient par l’oppression, la torture, les arrestations et les exécutions, mais aussi par la censure (interdiction de s’exprimer, d’écrire) ou par le couvre-feu (interdit de se promener).

Alors pourquoi les Nazis avaient-ils autorisé la représentation d’ « Antigone » ? Réponse : les Allemands étaient favorables à l’activité théâtrale, pour que la vie paraisse continuer normalement.

B/ Société : Les Parisiens allaient au théâtre car c’était un lieu chauffé et un moyen d’oublier la dure réalité de la guerre.

Source de l’œuvre :

Anouilh a adapté cette pièce du tragédien grec Sophocle. Il l’a réécrite à sa façon (c’est une réécriture moderne).

Le Mythe d’Œdipe : un oracle avait prédit le malheur à la naissance de l’héritier du trône de Thèbes. Le roi Laïus se débarrassa du nouveau-né, mais des bergers le recueillirent et le rapportèrent au roi de Corinthe. Celui-ci l’adopta et lui donna le nom d’Œdipe (car le bébé avait les pieds enflés).

À sa majorité, Œdipe apprit la malédiction de l’oracle et fuit Corinthe, croyant qu’il s’agissait de sa famille. Sur le chemin, il se querella avec un vieux qu’il tua ; puis Œdipe résolut l’énigme du Sphinx. Il obtint comme récompense la main de la reine de Thèbes, avec laquelle il eut quatre enfants, Etéocle, Polynice, Antigone, Ismène.

Malheureusement, un jour, le royaume fut frappé par la peste et, on chercha le coupable. C’était Œdipe, qui avait tué son père (le vieux sur la route) et épousé sa mère (la reine). Œdipe se creva les yeux et Jocaste se pendit.

Texte complémentaire :

Commentez le texte suivant, qu’on retrouve dans l’édition de 1946. Anouilh y écrit :

« L’Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l’ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. »

Structure de la pièce :

La pièce n’est pas divisée en actes, ni en scènes. Pour séparer les scènes, Anouilh a choisi de faire sortir un personnage, ou de faire entrer un autre.

Scène première : Le Prologue.

Scène n°2 : Antigone / La nourrice.

Scène n°3 : Antigone / La nourrice / Ismène.

Scène n° 4 : Antigone / Ismène.

Scène n°5 : Antigone : La nourrice (deuxième dialogue).

Scène n°6 : Antigone / Hémon.

Scène n°7 : Antigone / Ismène (deuxième dialogue).

Scène n°8 : Créon / Le page.

Scène n°9 : Créon / Le page / Le garde.

Scène n°10 : Le chœur.

Scène n°11 : Le chœur / Antigone / les gardes.

Scène n°12 : Antigone / Les gardes.

Scène n°13 : Antigone / Créon  / Les gardes.

Scène n°14 : Antigone / Créon.

Scène n°15 : Antigone / Créon / Ismène.

Scène n°16 : Antigone / Créon / Ismène / Les gardes.

Scène n°17 : Créon / Le chœur.

Scène n°18 : Créon / Le chœur / Hémon.

Scène n°19 : Créon / Le chœur.

Scène n°20 : Créon / Le chœur / Antigone / Les gardes.

Scène n°21 : Antigone / Le premier garde.

Scène n°22 : Le chœur.

Scène n°23 : Le chœur / Le messager.

Scène n°24 : Le chœur / Le messager / Créon / Le page.

Scène n°25 : Le chœur.

Scène n°26 : Le chœur / Les gardes

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